Humilité

19 Jésus reprit donc la parole et leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu'il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20 En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.

Jean 5:19-20 (SEG21)

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L'humilité est la dépendance à l'égard de Dieu

" L'humilité, lieu d'une entière dépendance de Dieu, est, de par la nature même des choses, le premier devoir et la plus haute vertu de l'homme. Elle est la racine de toute vertu.

"Ainsi, l'orgueil, ou la perte de cette humilité, est la racine de tout péché et de tout mal. " - Andrew Murray

L'humilité est une protection

"L'humilité est une protection contre la tromperie" - Pasteur Keith Moore

L'humilité dans la vie de Jésus

Notes du pasteur David :

« Je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » - Luc 22:27.

Dans l'Évangile de Jean, la vie intérieure de notre Seigneur nous est révélée. Jésus parle fréquemment de sa relation avec le Père, des motivations qui le guident, de sa conscience de la puissance et de l'esprit dans lesquels il agit. Bien que le mot humble n'apparaisse pas, nulle part dans les Écritures nous ne voyons aussi clairement en quoi consistait son humilité. Nous avons déjà dit que cette grâce n'est en vérité rien d'autre que le simple consentement de la créature à laisser Dieu être tout, en vertu duquel elle s'abandonne à sa seule action. En Jésus, nous verrons comment, à la fois Fils de Dieu au ciel et homme sur terre, Il a pris la place de la subordination complète, et a rendu à Dieu l'honneur et la gloire qui lui sont dus. Et ce qu'il a enseigné si souvent s'est réalisé pour lui-même : « Celui qui s'humilie sera exalté. » Comme il est écrit : « Il s'est humilié, c'est pourquoi Dieu l'a exalté. »

Écoutez les paroles dans lesquelles notre Seigneur parle de sa relation avec le Père, et comment il utilise constamment les mots non et rien, de lui-même. Le non je, avec lequel Paul exprime sa relation avec le Christ, est l'esprit même de ce que le Christ dit de sa relation avec le Père.

« Le Fils ne peut rien faire de lui-même » (Jean 5:19).

« Je ne peux rien faire de moi-même ; mon jugement est juste, car je ne cherche pas ma propre volonté » (Jean 5:30).

« Je ne reçois pas de gloire des hommes » (Jean 5:41).

« Je ne suis pas venu pour faire ma propre volonté » (Jean 6:38).

« Mon enseignement n'est pas de moi-même » (Jean 7, 16).

« Je ne suis pas venu de moi-même » (Jean 7, 28).

« Je ne fais rien de moi-même » (Jean 8, 28).

« Je ne suis pas venu de moi-même, mais il m'a envoyé » (Jean 8, 42).

« Je ne cherche pas ma propre gloire » (Jean 8, 50).

« Les paroles que je dis, je ne les dis pas de moi-même » (Jean 14, 10).

« La parole que vous entendez n'est pas de moi » (Jean 14, 24).

Ces paroles nous révèlent les racines les plus profondes de la vie et de l'œuvre du Christ. Elles nous disent comment Dieu Tout-Puissant a pu accomplir son œuvre de rédemption par son Fils Jésus.

Elles nous montrent que le Christ a regardé dans le cœur.

Elles nous enseignent la nature et la vie essentielles de cette rédemption que le Christ a accomplie et nous communique aujourd'hui. C'est la suivante : Jésus n'était rien, afin que Dieu soit tout.

Jésus a complètement abandonné sa propre volonté et son pouvoir à son Père, afin que son Père puisse agir en lui.

Son propre pouvoir, sa propre volonté, sa propre gloire, toute sa mission sur terre.

Il a dit : « Ce n'est pas moi ; je ne suis rien ; je me suis donné au Père pour agir ; je ne suis rien, le Père est tout.

La vie de Jésus dépendait de la volonté du Père, qu'il a trouvée être une paix et une joie parfaites. Il n'a rien perdu en donnant tout à Dieu. Dieu a honoré sa confiance, a tout fait pour lui, puis l'a exalté à sa droite dans la gloire. Et parce que le Christ s'est ainsi humilié devant Dieu, et que Dieu était toujours devant lui, il a trouvé possible de s'humilier aussi devant les hommes, et d'être le Serviteur de tous.

Son humilité consistait simplement à s'abandonner à Dieu, à lui permettre de faire en lui ce qu'il voulait, quoi que les hommes puissent dire de lui ou lui faire.

C'est à cette véritable abnégation que notre Sauveur Jésus nous appelle aujourd'hui.

Nous devons apprendre de Jésus qu'il est doux et humble de cœur. Il nous enseigne d'où vient la véritable humilité et où elle trouve sa force : dans la conscience que c'est Dieu qui agit en tout, que notre place est de nous soumettre à Lui dans une parfaite résignation et dépendance, en consentant pleinement à ne rien faire de nous-mêmes.

Êtes-vous revêtus d'humilité ?

Soyons exactement comme notre exemple Jésus. Examinez attentivement votre vie quotidienne. Demandez à Jésus de vous aider. Demandez à vos amis proches comment vous pourriez mieux fonctionner dans cette humilité divine. Et commencez à louer Dieu pour cette humilité céleste et à la partager avec le monde entier.

Ils montrent ce que le Christ considérait comme l'état d'esprit qui faisait de lui le Fils du Père. Ils nous enseignent la nature essentielle et la vie de rédemption que le Christ a accomplies et qu'il communique maintenant. Elle est la suivante : Il n'était rien, afin que Dieu fût tout. Il s'est résigné, par sa volonté et ses puissances, entièrement à l'action du Père en lui. De sa propre puissance, de sa propre volonté, et de sa propre gloire, de toute sa mission avec toutes ses œuvres et son enseignement, de tout cela, il a dit : Ce n'est pas moi ; je ne suis rien ; je me suis donné au Père afin qu'il agisse ;

Je ne suis rien, le Père est tout.

Cette vie d'abnégation totale, de soumission et de dépendance absolues à la volonté du Père, le Christ la trouva pleine de paix et de joie parfaites. Il ne perdit rien en donnant tout à Dieu. Dieu honora sa confiance, fit tout pour lui, puis l'éleva à sa droite dans la gloire. Et parce que le Christ s'était ainsi humilié devant Dieu, et que Dieu était toujours devant lui, il lui était possible de s'humilier aussi devant les hommes, et d'être le Serviteur de tous. Son humilité était simplement l'acte de s'abandonner à Dieu, de lui permettre de faire de lui ce qu'il voulait, quoi que les gens autour de lui puissent lui dire ou lui faire.

C'est dans cet état d'esprit que la rédemption du Christ a sa vertu et son efficacité. C'est pour nous amener à cette disposition que nous sommes participants du Christ. C'est à la véritable renonciation à laquelle notre Sauveur nous appelle, à la reconnaissance que le moi n'a rien de bon en lui, sinon comme un vase vide que Dieu doit remplir, et que sa prétention à être ou à faire quoi que ce soit ne peut être admise un seul instant. C'est là, par-dessus tout, la conformité à Jésus, le fait de n'être rien et de ne rien faire par nous-mêmes, afin que Dieu soit tout.

C'est la racine et la nature de la vraie humilité. C'est parce que cela n'est pas compris ou recherché que notre humilité est si superficielle et si faible. Nous devons apprendre de Jésus combien il est doux et humble de cœur. Il nous enseigne d'où vient la vraie humilité et où elle trouve sa force : dans la connaissance que c'est Dieu qui agit en toutes choses, que notre place est de nous soumettre à lui dans une parfaite résignation et dépendance, en acceptant pleinement que nous ne faisons rien par nous-mêmes. Telle est la vie que le Christ est venu révéler et transmettre : une vie en Dieu qui a traversé la mort au péché et à soi-même. Si nous pensons que cette vie est trop haute pour nous et hors de notre portée, cela ne devrait que nous encourager davantage à la chercher en Lui ; c'est le Christ qui vit en nous cette vie, douce et humble. Si nous aspirons à cela, cherchons entre-temps avant tout le saint secret de connaître la nature de Dieu, car Il agit à chaque instant en toute chose ; secret dont toute la nature et chaque créature, et surtout chaque enfant de Dieu, doivent être le témoin, qu'elle n'est rien d'autre qu'un vase, un canal, par lequel le Dieu vivant peut manifester les richesses de sa sagesse, de sa puissance et de sa bonté.

Jésus était tout aussi humble dans ses relations avec les hommes qu'avec Dieu. Il se sentait le serviteur de Dieu pour les hommes que Dieu avait créés et aimés ; par conséquent, il se considérait comme le serviteur des hommes, afin que Dieu puisse accomplir son œuvre d'amour à travers lui. Il n'a jamais pensé un seul instant à rechercher son honneur ou à affirmer son pouvoir pour se justifier. Tout son esprit était celui d'une vie donnée à Dieu pour qu'il y œuvre.

Il est de notre devoir de prendre Jésus comme exemple, de vivre en totale dépendance de Dieu et de traiter les autres avec le respect qu'ils méritent. Après tout, nous sommes tous les enfants de Dieu et nous devons être les initiateurs de notre Père céleste aimant.

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